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Je ne me suis pas beaucoup exprimée ici ces derniers temps.
Idées noires et état semi-dépressif dès J2… parfois mieux vaut savoir se taire.

C'est bizarre, mais je commence à prendre des gants pour ne pas blesser mes "lectrices", dans le même bateau que moi pour la plupart.

Me plaindre de ce protocole que je n'avais pas vraiment envie de commencer ?
Impossible, certaines d'entre vous crèvent de ne pas pouvoir débuter/recommencer un traitement rapidement (pensées pour nos amies Québécoises pour qui le chemin est encore plus compliqué que nous).

Exprimer mes doutes (à ce stade ce ne sont plus des doutes, mais des quasis certitudes d'échec…) ?

On ne va pas déprimer toute la blogo quand même… et puis il y a eu quelques bonnes nouvelles chez les copines de galère (certaines culpabilisent d'avoir un peu de chance, alors je ne vais pas en rajouter une couche) et malheureusement des nouvelles de merde (toujours ces putains de mauvaises nouvelles !).

 

Alors j'ai rangé mes faux problèmes de Caliméro au fond d'un tiroir.
J'ai opté pour la politique de l'autruche (l'une d'entre vous en a parlé il y a peu, mais qui ?), et cela fonctionne bien.
Je me suis rongé tous les ongles (mon angoisse doit bien s'exprimer un peu !), mais je ne suis pas chiante avec Monsieur.
J'oublie une fois sur deux l'heure des piqûres, et c'est mon amoureux-infirmier (il a pris du grade, il fait les piqûres depuis 2 jours) qui est obligé de me courir après pour mes 2 injections quotidiennes.


En parlant d'injection, je pense avoir zappé une piqûre de Puregon (et je m'en tape) car les cartouches sont de 900ui et je dois m'en injecter 200ui/jour. Le problème c'est qu'après mon 5e jour de stim, il me restait encore du produit dans le stylo (200ui x 5 = 1000ui…?!).
Quant à l'acide folique, cela fait de nombreux mois que j'avale mon comprimé quand j'y pense uniquement (un jour sur 2 et jamais le week end).


Il y a donc un genre de tri sélectif dans ma tête.
Les mauvaises pensées et les choses qui m'emmerdent vont dans le tiroir, et pour le reste, je vis comme d'hab'.
Seuls mes tiraillements aux ovaires me font dire qu'il se passe bien quelque chose à l'intérieur.

Concernant ma météo du moment (clin d'œil à Mastacloue) le ciel est dégagé depuis que je ne m'attarde plus sur les cumulus de passage.

 

Conclusion, pour vivre heureux, vivons la tête dans le sable…

autruche.jpg