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Pendant ce mois de pause PMA, j'avais presque oublié les joies des piqûres à heure fixe, les échos, les prises de sang et les désagréments qui peuvent accompagner le protocole.
Une bonne engueulade avec Monsieur dans la voiture ce matin m'a rappelé que, oui pendant cette période je suis une vraie peste. Enfin surtout, je suis méga susceptible.
Donc ce matin, ce n'est pas passé ! Louper l'entrée de l'autoroute qui m'amène au travail alors qu'on a fait ce trajet des centaines de fois - grrrrrrrrrrrrrrrr !!!
Après avoir juré -en montant si haut dans les aigus que moi même j'ai eu mal aux oreilles- je n'ai pas pu m'empêcher de dégainer l'arme fatale : les pleurs saccadés telle une enfant de 4 ans.
Donc reprise du taf en fanfare, les yeux boursouflés et hyper agacée.
D'autant que, bonnes résolutions oblige, je mets une croix sur une bonne clope réconfortante.
Vie de chien.
Ce soir on me déclenche. Pour les non-initiées ça signifie piquouse à 20h, 36h plus tard = ovulation = IAC 3 mercredi matin.
C'est le début des emmerdes : prise de tête, stress de l'attente, fatigue, faim, mal aux seins et j'en passe.
En gros tout ce qui peut s'apparenter à des symptômes de grossesse.
Mais maintenant je commence à m'y connaître et je sais que évidement tous ces pseudo-symptômes sont artificiels (salopes d'hormones > IAC 1... en attendant le verdict ).
Bon je suis très râleuse aujourd'hui. Et comme je dois :
- arrêter totalement de fumer,
- diminuer très nettement le café,
- faire à nouveau gaffe à ce que je mange pour ne pas enfler,
- reprendre le travail après ces 2 semaines de vacances,
...ça risque de ne pas s'arranger.