Mes copinautes ont souvent des pseudos débiles.
Je ne sais pas à quoi elles ressemblent et jamais nous n'avons bu un café ensemble.
J'ai pourtant souvent ce sentiment qu'à part elles, personne ne peut me comprendre, que sans elles ce parcours qui me semble déjà très compliqué serait insurmontable.
Elles trouvent toujours les bons mots, ne sont pas à côté de la plaque même lorsqu'elles abordent les sujets les plus délicats.
Alors merci les copinautes pour votre cyber-amitié qui me réchauffe le coeur et m'aide à poursuivre mon chemin...
Mais aujourd'hui je veux vous présenter le blog d'une copinaute particulière, une cyber-amie : Marre d'attendre
Elle sous-marinait depuis un bout de temps avec un pseudo éponyme et puis elle s'est lancée.
Certaines d'entre vous la connaissent peut être.
Et moi je suis ravie de la lire et puis d'en savoir + sur celle qui n'est pas qu'une fille en mal de gosse, mais également une enseignante passionnée...
Et puis je vais finir cet article avec une grosse pensée pour ma maman... je pense n'en avoir jamais parlé ici, mais elle aussi est passée par la case PMA... il y a un peu plus de 20 ans.
Deux IAC, 1 FIV mais toujours le ventre vide.
Plus j'avance dans mon parcours et plus je pense à ce qu'elle a vécu.
Et puis je pige aussi pourquoi elle a lâché l'affaire.
La PMA du début des années 90 c'est tout d'abord des traitements plus lourds, des chances de réussite moins importantes, mais aussi pas de cyber-amie et pas de Google...
Je devais avoir 11 ans à l'époque. J'ai peu de souvenir de cela. J'imagine que c'était un peu tabou. J'ai le vague souvenir d'un couple venu boire le café à la maison, des potes de galère certainement rencontrés à une réunion, ma mère avait eu son +++, 2 embryons, mais pas de happy end...
Je n'aime pas parler de tout cela avec ma mère. Parce qu'"elle sait" (la douleur, la frustration...) et qu'elle s'inquiète.
Aussi parce que tout cela a en grande partie mené son couple à sa perte... dommage colatéral, c'est un autre sujet.
2013, la PMA c'est autre chose.
C'est avant tout une communauté. Et ça c'est notre force à nous (merde, c'est pas un slogan publicitaire ça ? "Ohé... pour aller jusqu'au bout...Ohé, c'est notre force à nous").
Bon courage à toutes pour la suite de l'aventure !